Quand on se sert d'un ordinateur, on utilise forcément deux types de logiciels : le système d'exploitation qui «pilote» le matériel et assure l'interface homme-machine mais ne permet pas de faire grand chose d'autre, et les applications, logiciels spécialisés dans la réalisation de tâches spécifiques.
Les applications sont des logiciels qui permettent un ensemble de d'opérations dans un domaine particulier : mettre en page un document, dessiner ou retoucher des images, écouter des CD audio, jouer…
En général, les applications commercialisées ne sont pas fabriquées par les constructeurs d'ordinateurs, mais par des sociétés spécialisées dites éditeurs de logiciels : Adobe, Microsoft, Macromédia, etc. Une exception cependant : la société Apple – constructeur des Macintosh – qui produit elle-même bon nombre d'applications.
En marge des logiciels commercialisés, des personnes diffusent des applications de leur crû, soit gratuitement, soit en échange d'une somme assez réduite : ce sont les freewares et les sharewares. [explications]
Dans une configuration standard, le logiciel système et les applications sont stockés dans le disque dur de l'ordinateur. Quand on achète un ordinateur, il est déjà équipé de son système d'exploitation et de quelques applications basiques. Mais en général, ces dernières ne couvrent pas tous vos domaines d'activité et il faut acheter des applications en plus - ou télécharger des logiciels freeware.
Quand vous utilisez l'ordinateur, vous manipulez en permanence deux logiciels au minimum : le système d'exploitation et au moins une application.
En informatique comme ailleurs, il est essentiel de savoir choisir l'outil le plus adapté à ce que l'on veut faire, sous peine de galérer inutilement. Il existe des applications dans de nombreux domaines, renseignez-vous sur les fonctionnalités de chaque type.
Les applications, nommées aussi programmes, sont des logiciels qui permettent d'exécuter un travail. En voici quelques exemples.
On regroupe sous le terme de bureautique les logiciels correspondant aux tâches les plus couramment effectuées dans un bureau : traitements de texte, tableurs et bases de données. Certains éditeurs de logiciels proposent des "logiciels intégrés" qui regroupent ces trois fonctionnalités (Microsoft Office, LibreOffice …)
… sans compter tous les utilitaires : les gestionnaires de disque, les anti-virus, et bien d'autres encore.
On appelle format de fichier la façon dont une application code le document quand on l'enregistre.
Il y a deux sortes de format de fichier :
Par défaut, une application encode les documents qu'elle fabrique sous une forme qui lui est propre et que les autres applications ne comprennent pas : c'est ce qu'on appelle le format natif ou propriétaire du logiciel.Conséquence : un document enregistré dans le format natif d'une application n'est pas lisible par une autre application. Par exemple, je ne peux pas ouvrir avec AppleWorks un document enregistré au format Word et inversement.
Ils permettent d'enregistrer des documents qui pourront être ouverts avec d'autres applications que celle qui a servi à les créer. On utilise des formats d'échange différents pour les documents texte, les images, les sons…
Exemple de formats d'échange pour du texte :
Exemple de formats d'échange pour des images : gif, jpeg, tiff, eps : ces différents formats sont reconnus par la plupart des logiciels de retouche d'image.
A chaque format de fichier correspond une extension : ce sont les quelques lettres précédées d'un point que l'on ajoute à la fin du nom des fichiers. Exemples :
Formats natifs | Formats d'échange |
---|---|
MonTexte.doc (Document word) | MonTexte.rtf |
photo.psd (document photoshop) | mapageweb.html |
… | photo.tiff ou photo.tif |
... | musique.mp3 |
Si votre document transite par le réseau sans extension (envoi en pièce jointe par exemple), il y a de fortes chances que votre correspondant ne puisse pas l’ouvrir.
Par défaut, l'application enregistre les documents au format natif.
Si l'on veut l'enregistrer dans un autre format, il faut utiliser la commande "Enregistrer sous…" au lieu de la simple commande "Enregistrer", par exemple avec Word :
Le menu déroulant "Format" permet de choisir le format d'enregistrement du fichier.
Si l'on n'a pas besoin d'ouvrir le document dans une autre application, il vaut mieux utiliser le format natif du logiciel : il est toujours plus efficace qu'un format d'échange.
Si l'on veut que le document puisse être ouvert dans une autre application, il faut absolument l'enregistrer avec un format d'échange.
Dans ce cas, il faut essayer de choisir le format d'échange le mieux adapté.